Comment la naturopathie peut vous aider dans le cas d’une hypothyroïdie?
Trouver des solutions lorsqu’on souffre est épuisant. Il est possible que le domaine médical ne réponde pas à toutes vos attentes. Sachez qu’il existe des solutions complémentaires. Nous allons voir ici comment la naturopathie peut accompagner naturellement l’hypothyroïdie.
Avertissements : Je n'émets pas de diagnostic, je parle ici du cas ou votre hypothyroïdie a déjà été diagnostiquée par votre médecin. Veuillez également noter que je ne conseillerais jamais d'arrêter ou de modifier votre traitement médical.
NB : Si vous ne connaissez rien à la thyroïde, si TSH, T3 et T4 vous invoque un code mystérieux, lisez mon article qui reprend quelques bases.
Une approche globale :
Pour commencer, je précise que la naturopathie est une science holistique. On sait que les systèmes du corps humain s’influencent les uns-les autres par le biais des hormones et du système nerveux (mais pas seulement!). Votre niveau de stress, vos pensées, votre aptitude à prendre soin de vous sont des indicateurs précieux.
Dans ma pratique, je vous invite à une première rencontre d’1h30. Oui, une heure et 30 minutes! En premier lieu, je prends le temps de vous écouter en toute bienveillance. Je consulte aussi les questionnaires que je vous aurais fait remplir au préalable. Ceux-ci portent sur vos habitudes de vie et sur le fonctionnement de vos systèmes. D’après les symptômes que vous décrivez, je suis capable de cibler les déséquilibres.
Comment la naturopathie aborde l’hypothyroïdie
Cela vous expliquera globalement comment je travaille (liste non exhaustive) :
Votre médecin vous a-t-il dit que vous aviez Hashimoto ?
La forme la plus répandue d’hypothyroïdie est de source auto-immune (maladie d’Hashimoto). En naturopathie, on distingue cette forme d’hypothyroïdie des autres parce qu’on va à la racine du problème. Sinon, vous aurez beau prendre religieusement votre pilule chaque matin, la maladie continuera d’avancer et de faire des dommages. Votre système immunitaire est complètement survolté. Il est fort possible que vous ayez déjà une autre maladie auto-immune ou que vous en développiez d’autres. Elles vont souvent par 3 donc ça vaut la peine de s’en occuper, non ?
Vous prenez du Synthroïd® mais vous subissez toujours des symptômes d’hypothyroïdie ?
Sachez que vos tissus n’utilisent pas la T4 produite par votre glande thyroïde mais sa forme active : la T3. Les médecins prescrivent principalement du Syntroid® (T4) puisque c’est ce que la glande produit majoritairement, donc c’est une bonne idée d’en fournir si la glande ne livre plus. Toutefois, il arrive que la conversion ne soit pas optimale et donc qu’il n’y ait pas suffisamment de T3 disponible pour vos tissus malgré la prise de T4. Vous aurez alors des symptômes d’hypothyroïdie malgré votre médication et malgré une TSH « dans la norme ». Fait vécu 😊
Concrètement, il faudrait donc évaluer votre capacité de conversion.
Comme je sais que la conversion se fait majoritairement dans le foie, mais aussi dans l’intestin, je vais chercher s’il y a des faiblesses de ce côté-là. Un foie surchargé ne peut pas tout gérer adéquatement, une dysbiose peut perturber bien des choses !
Et la RT3 alors ?
Vous convertissez aussi une partie de la T4 en RT3 ou T3 inverse. La RT3 est inactive et bloque l’utilisation de la T3. C’est un processus tout à fait normal que le corps utilise pour éviter qu’il n’y ait trop de T3 en circulation, ce qui pourrait emballer la machine! Votre corps serait en mode « high » tout le temps (comme c’est le cas en hyperthyroïdie). Oui, tout est bien orchestré. Une conversion de 40% en RT3 est normale et bénéfique. Par contre, une conversion trop importante vers la RT3 fera qu’il n’y aura plus assez de T3 en circulation. On retrouvera de nouveaux des symptômes d’hypothyroïdie.
Dans certains cas, notre corps gère cette conversion vers la RT3 à la hausse pour conserver son énergie. Par exemple :
-Une diète trop restrictive
-Un excès de radicaux libres
-Le diabète
-Une déficience en nutriments (voir le point suivant)
-Un excès de cortisol…
Je tiens compte de cela lors du bilan naturopathique.
Alimentation et digestion.
De nombreux nutriments sont indispensables à une bonne activité thyroïdienne et une bonne conversion de T4 en T3. Par exemple l’iode, la vitamine C, le zinc, le sélénium, le fer, la vitamine A. Comment on obtient ces nutriments ? En mangeant adéquatement ET en ayant une bonne digestion. Voilà aussi pourquoi je vais évaluer ces deux paramètres lors de notre 1ère rencontre.
Perturbateurs endocriniens
Des substances non bénéfiques peuvent perturber le fonctionnement de la thyroïde.
L’iode est un halogène que l’on retrouve dans les hormones thyroïdiennes (il y a 4 atomes d’iode dans la T4 et 3 dans la T3). Les autres halogènes ont aussi des affinités avec la glande thyroïde au point de prendre la place de l’iode et donc diminuer le rendement thyroïdien. Citons le fluor (dans l’eau, le dentifrice, le thé, le sel fluoré…), le brome (dans les retardateurs de flammes des tapis, matelas ou pyjamas pour bébés…), le chlore (dans l’eau, les nettoyants domestiques, les piscines, les spas…).
D’autres perturbateurs existent. Renseignez-vous sur les phtalates, pesticides…
Mon rôle sera de vous expliquer comment diminuer votre exposition.
Pour finir
Mon article pourrait s’allonger encore. Le but n’est pas de tout lister mais bien de vous faire comprendre ce que la naturopathie peut apporter en cas d’hypothyroïdie, sans rien enlever au traitement médical. Se prendre en main c’est investir sur sa personne, sur le long terme et éviter de développer des problématiques les unes à la suite des autres
Pour prendre rendez-vous, cliquez ici