Naturopathe agréée à Sherbrooke. Lisez ci-dessous ce qui m’a amenée à la naturopathie.
Je suis née en Provence au milieu des champs de lavande, de blé et de sauge. Mes parents et grands-parents étaient agriculteurs. Une grande lignée de personnes généreuses et travaillantes qui aimaient la terre. C’est en suivant l’exemple des femmes de la famille que j’ai appris à cuisiner des aliments simples et délicieux qui poussaient directement dans le potager familial.
Je suis partie de la campagne pour mes études (en chimie) puis ma passion pour la cuisine m’a amenée à travailler dans l’agro-alimentaire. C’est là que tout a basculé. Produire des aliments loin de la cuisine familiale, non cultivés et transformés avec amour et bienveillance mais de manière reproductible et rentable portait atteinte à mes valeurs.
Pourtant j’ai persisté quelques années avant d’immigrer au Québec. Le changement de pays m’a permis d’explorer d’autres univers mais ils étaient tous plus éloignés les uns que les autres de ce que j’aimais faire.
C’est sur ce parcours cahoteux que j’ai développé lentement la maladie d’Hashimoto. Je sais maintenant qu’elle a commencé à s’exprimer lorsque j’étais adolescente, même si mes soucis d’alors (déprime, fatigue, maladie de Raynaud…) n’ont pas été reliés à Hashimoto sur le moment. Je pense que les pesticides utilisés depuis des générations sur l’exploitation agricole ont joués leur rôle dans la maladie, tout comme la pilule contraceptive que j’ai avalée de nombreuses années et le stress émotionnel que je ne savais pas gérer. Mon corps m’a envoyé des signaux que je n’ai pas toujours su écouter.
Après avoir eu deux enfants, j’ai commencé à être réellement fatiguée. Tout me pesait de plus en plus sur les épaules. Je ne voulais pas le reconnaître et j’ai longtemps lutté contre ce sentiment d’impuissance. Jusqu’au jour où j’ai dû admettre, autant pour ma santé physique que mentale, que je devais changer quelque chose. J’ai alors quitté mon emploi de bureau pour rien d’autre.
Cette pause m’a permis de me questionner sur mes vraies attentes. J’en ai aussi profité pour commencer à rebâtir ma santé, un pas à la fois en renouant avec les piliers majeurs de la santé (alimentation, gestion du sport, exercice physique, marche dans la nature…). Cela a été un complément majeur à mon traitement médical qui reste indispensable.
Après avoir retrouvé suffisamment d’énergie, j’ai entamé une formation en naturopathie sur trois ans (au CMDQ) et, quand j’ai obtenu mon diplôme, j’ai postulé à l’ANAQ pour être naturopathe agréée. Chaque jour je continue de me former par passion. Aujourd’hui je suis également conseillère en aromathérapie scientifique (Noblessence-2021) et étudiante en herboristerie chez Flora Medicina.
Mon parcours éclectique m’a amené à me former dans d’autres écoles de naturopathie comme l’IESN et l’EESNQ, à l’académie de l’apothicaire avec Jean-Yves Dionne (pharmacien- utilisation des produits de santé naturels), auprès de Sarah-Maria Leblanc (herboriste accréditée- santé de la femme, bien-être hormonal), Juliette Lepoutre (naturopathe spécialiste de la candidose chronique), Marie-Soleil Noreau (naturopathe NDA, Thyroïde et Hashimoto) et bien d’autres. Cette enrichissement permanent et diversifié fait que je développe au quotidien une vision élargie et une pratique bienveillante.
Je cultive le bien-être, autant pour moi que pour notre terre-mère. La préservation des ressources est pour moi tout aussi importante que prendre soin de soi.
Mon parcours avec la maladie d’Hashimoto est la preuve que la naturopathie et la médecine moderne sont complémentaires. Vous pouvez, comme moi, profiter du meilleur des deux.